Cérémonie du souvenir du camp d'internement de Saint-Sulpice-la-Pointe (1940-1944)
Stèle du Camp des Pescayres, près de la maison d'arrêt.
Entre octobre 1940 et août 1944, Saint-Sulpice-La-Pointe vit la page la plus sombre de son histoire moderne, via le camp d’internement des Pescayres, construit par le gouvernement de l’époque au début de la seconde guerre mondiale.
Au total, ce sont 4600 juifs, résistants, communistes, syndicalistes, opposants au régime de Vichy et à l’occupation nazie, qui transiteront par ce camp.
Au mois d’août 1942, sur ordre du gouvernement de Vichy et en provenance de tout le département du Tarn, de nombreuses familles juives, 223 adultes et enfants, se retrouvent au camp des Pescayres.
Le 2 septembre 1942, ces 223 innocents, dont 34 enfants (le plus jeune ayant 3 ans), 111 femmes et 78 hommes, sont emmenés depuis la gare de Saint-Sulpice vers Drancy, puis Auschwitz.
Ils ne reviendront pas.
Les 34 enfants de Saint-Sulpice trouvent la mort dès leur arrivée à Auschwitz moins de deux semaines plus tard.